Jaguar Type E V12 À Restaurer Oil

Le restomod, cette pratique qui consiste à restaurer une voiture ancienne en lui donnant certaines technologies modernes, a touché une nouvelle Jaguar Type E. C'est le spécialiste du modèle britannique E-Type UK qui s'y est attelé. Avec un résultat plutôt appréciable, mais qui ne plaira pas aux puristes du "tout d'origine". La Type E Série 3, et la dernière de l'histoire de l'auto, n'est pas forcément la plus appréciée des Jaguar Type E par les puristes qui lui ont souvent préféré les modèles antérieurs à moteurs six cylindres en ligne. Mais c'est pourtant la base choisie par le spécialiste anglais de l'engin, E-Type UK, qui s'est lancé dans une restauration "restomod". Le principe est plutôt simple: on garde les lignes originales, mais on intègre de la technologie moderne. Ce modèle en particulier date de 1974 et est passé entre les mains des équipes d'E-Type UK qui ont répondu à une demande spéciale d'un client. 3000 heures de main d'oeuvre plus tard, voici le résultat. En apparence, peu de changements si ce n'est l'éclairage à LED adopté par le préparateur qui a pourtant revu de fond en comble la mécanique.

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Stéphane Schlesinger le 26/03/2021 Certes moins belle que la Type E originelle, la V12 propose des avancées très intéressantes, dont le superbe V12 n'est pas la moindre. Brillante fin de race Cette année, une icône de l'automobile fête ses 60 ans: la Jaguar Type E. Lors de son lancement au salon de Genève 1961, elle fait sensation. Déjà par sa ligne spectaculaire, fuselée et aérodynamique due à Malcom Sayer, qui s'est servi de l'expérience acquise en compétition. Ensuite par sa suspension arrière ultramoderne qui, dans ses grandes lignes, durera plus de 40 ans au travers de plusieurs modèles. Enfin par son excellent moteur XK 3, 8 l de 265 ch qui lui confère de superbes performances. Coup de massue final sur la concurrence: la Jaguar est beaucoup moins chère que ses rivales les plus chics. Belle, efficace et rapide, elle se taille rapidement la part du lion dans les ventes, d'autant qu'elle est d'emblée proposée en coupé et en cabriolet. Modifiant son plancher pour améliorer la position de conduite en 1962, elle passe à 4, 2 l en 1964, année où elle troque sa rétive boîte Moss contre une unité Jaguar entièrement synchronisée et nettement plus maniable.

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Les roues ont déjà été rechromées et les enjoliveurs chromés sont également beaux. La voiture est équipée de bons pneus Bridgestone dans les bonnes tailles. La capote peut être actionnée manuellement et est magnifique. La capuche est en vinyle et s'intègre parfaitement partout. De plus, les moulures chromées et les pare-chocs chromés ne sont qu'en très bon état. L'intérieur est magnifique. Les tapis ont déjà été renouvelés et s'adaptent parfaitement partout. Le tableau de bord est en bon état, avec un grand interrupteur à bascule à la pointe de la technologie pour l'époque. Les instruments, bien sûr, proviennent tous de Smith et reflètent fidèlement les fonctions vitales de la voiture. Le cuir des sièges a un début de patine et a l'air soigné. De plus, la radio Blaupunkt d'époque se démarque et le haut du tableau de bord est soigneusement entretenu. La technologie est très bien entretenue. Le moteur tourne fantastiquement. Le moteur V5. 3 de 12 litres développe 272 chevaux et propulse sans effort la Type E à des vitesses bien supérieures à 200 kilomètres à l'heure.

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Malcom Sayer dessina ainsi trois prototypes de la Type E entre 1957 et 1958. Le patron de Jaguar optera en 1959 pour le modèle en acier version grand tourisme avec lequel il espère bien faire une petite révolution. Lorsqu'il est présenté à Genève, les spécialistes et le public sont ébahis par les courbes de ce nouveau modèle et par ses caractéristiques techniques. La Jaguar Type E était qui plus est un secret bien gardé ce qui a encore plus surpris les visiteurs du salon. Jaguar réussisant là, un coupe de maître. Des caractéristiques au dessus du lot A l'époque de sa première sortie, la Jaguar type E est en avance sur ces concurrentes. Au niveau esthétique, on note l'apport de son créateur Malcom Sayer, aérodynamicien de formation. Sous le capot, le moteur XK 3, 8 Litres 6 cylindres permettait à cette Jaguar d'atteindre quasiment 100km/h en 7 secondes et de monter jusqu'à 240km/h! Une prouesse pour l'époque. Qui plus est, elle était bien moins chère que ses concurrentes de l'époque. Un mythe, trois séries La Jaguar Type E se décline en trois séries.

000 Livres Sterling, soit près de 380. 000 euros, hors prix de la voiture de base. Oups!
July 31, 2024, 12:52 am