Il appartient à chacun d'entre nous de discerner la signification et les mystères selon notre vision Le silence 6793 mots | 28 pages Le SILENCE Pour cette planche, dont le sujet est le silence, j'ai été tenté de compiler le travail effectué par notre regretté F:. Pierre Dac, qui ayant à traiter ce sujet, s'est assis à l'orient, a salué le VM et ses F. : et, après avoir annoncé son sujet, a croisé les bras et a observé un silence absolu, silence rompu au bout de 30 mn par un tonitruant « Je n'ai pas dit, VM ». Et l'Orateur a regagné sa colonne. Evidemment, n'est pas Pierre Dac qui veut et je me garderai bien de l'imiter La porte 1765 mots | 8 pages sait si vaillamment éloigner les intrus. Seuil sur lequel je m'arrêtais avant de franchir la porte, dégagée de mes métaux, prête à tuer un état de conscience qui n'était plus. Je savais qu'en m'engageant dans le processus initiatique de la franc-maçonnerie, j'allais me retrouver à un moment face à cette porte. Porte qui protège la loge et l'espace sacré, qui isole du monde du dehors.

Le Silence Planche Maçonnique Sur

Avec le silence, nous abordons un point capital, celui de l'intention. Lorsque l'Apprenti travaille consciencieusement, comme le Fil à Plomb, afin de s'ancrer entre le ciel et la terre; lorsqu'il s'aligne ensuite pour être dans le centrage parfait qui le ramène à lui-même, il n'est plus utile de compenser les déséquilibres par des paroles creuses ou destinées à combler le vide qui engendre un malaise. En Loge, l'exercice des Trois Pas, lors de l'entrée et du salut au Signe d'Ordre aux Trois Lumières de la Loge avec le V ∴ M ∴ en premier, puis le Premier et le Second Surveillant [1], tout cela dans une rectitude totale (sans bouger les pieds, juste en effectuant une rotation de son corps autour de l'axe), amène l'Apprenti à prendre conscience de l'importance du centrage. Ce centrage ne peut intervenir que dans le silence, il en est le terreau. C'est comme le point au centre du cercle, le silence nous permet de rester centrés à équidistance de la périphérie du cercle. Ainsi centré, l'Apprenti devient un être debout, un maçon libre.

Le silence a, donc, un revers dont il faut se méfier. La planche. En France, nous pratiquons une maçonnerie « à planche ». Les obédiences mixtes et féminines ayant une origine en France exportent cette pratique qu'est la planche, là où elles essaiment des loges. La planche est le travail (généralement écrit) que l'on présente en loge. Il y a en moyenne une à deux planches (rarement plus) par tenue. L'origine de cette expression n'est pas maçonnique mais scolaire! Comme nous l'explique Roger Dachez, "la planche" est une référence au tableau noir de nos écoles. (voir lien ci-dessous) Chaque sœur et frère font dans leur vie un certain nombre de planches. Il n'y a pas de quantité requise. Sauf pour les apprenti(e)s et les compagnon(ne)s qui ont des planches obligatoires à produire, dites des planches de passage qui closent la période d'apprentissage. L'apprenti(e) a, ainsi, un travail à produire, généralement (et de préférence) pour les obédiences mixtes et féminines, symbolique. Il existe des livres qui expliquent très bien ce qu'est une planche et même comment faire une super-planche.
July 31, 2024, 10:57 am