La Casablanca Finance City (CFC) Lancée en 2010, par la promulgation de la loi n°44-10, la Casablanca Finance City a pour but de créer un espace financier stratégique pour réaliser des investissements en Afrique. Cet objectif est aujourd'hui en passe d'être réalisé. En témoigne son succès rapide. La Casablanca Finance City a été reconnue, pour la deuxième année consécutive, comme la première place financière d'Afrique (A l'issue du classement « Global Financial Centres index » Casablanca atteint en 2016 à la 33ème place mondiale et en 2017 à la 30ème place mondiale). L'attractivité de la CFC repose notamment sur l'octroi d'un statut aux nombreux avantages juridiques, fiscaux, et en termes de facilités de change. Qui peut bénéficier du statut CFC? La loi n°44-10 telle que modifiée par la loi n°68-12 définit quatre catégories d'entreprises pouvant bénéficier du statut CFC: Les institutions financières visées aux articles 6 à 8; Les prestataires des services professionnels visés aux articles 8 bis et 9; Les sociétés holdings (cf.

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Procédure d'octroi du statut Selon le Décret-loi n° 2-20-665 du 12 safar 1442 (30 septembre 2020) portant réorganisation de « CASABLANCA FINANCE CITY » Le statut CFC est octroyé, sur proposition de CFCA, par décision de l'autorité gouvernementale chargée des finances, aux entreprises éligibles audit statut dans les conditions fixées par le présent décret-loi. CFCA soumet les propositions d'octroi du statut CFC à l'autorité gouvernementale chargée des finances conformément à la procédure d'instruction des demandes du statut CFC ». Conditions d'éligibilité Sont éligibles au statut CFC, les entreprises qui remplissent les conditions suivantes (article 7 du décret): être dûment constituée au Maroc Pour les sociétés en cours de constitution, le statut peut être éligible sous réserve de l'accomplissement de l'ensemble des démarches de création juridique dans un délai n'excédant pas six (6) mois à compter de la date de la notification de la décision d'octroi du statut CFC. En cas du non-respect du délai prévu à l'alinéa ci-dessus, ladite décision n'est plus valable; avoir son siège social effectif et ses activités à CFC selon les modalités et le délai fixés par l'autorité gouvernementale chargée des finances sur proposition de CFCA; établir un programme d'activité répondant à des critères fixés par voie réglementaire et s'engage à le réaliser.

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Dans de nombreux pays en Afrique, les jeunes pousses sont soumises à un régime fiscal particulier. Ce choix des gouvernants vise à soutenir les jeunes entreprises innovantes pour qu'elles puissent croître et s'émanciper. Makers vous propose un focus sur la fiscalité des startups au Maroc. Qu'est-ce qu'une startup au Maroc? Pour qu'une entreprise soit reconnue comme une startup au Maroc, elle doit remplir certaines conditions. Les critères comme le nombre d'années d'exercice ou le chiffre d'affaires permettent de définir ou de reconnaître une startup. Pour avoir le statut de startup au Maroc, il faut exercer en tant qu'entreprise pendant cinq années et faire un chiffre d'affaires annuel ne doit pas dépasser 100 millions de dirhams (monnaie marocaine). Par ailleurs, il faut d'abord être labellisé par la structure compétence. C'est le ministère chargé de l'Industrie, de l'Investissement, du Commerce et de l'Économie Numérique qui se charge de les labelliser après avis du comité national de labellisation.

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On apprend que les membres de cette catégorie ayant déjà obtenu le statut ne sont pas concernés car ils n'exercent pas d'activité de détail au Maroc ou qu'ils ne disposent que de bureaux de représentation dans le royaume. Précisons que le gouvernement entend mettre un terme à l'ancien régime fiscal de CFC le 31 décembre 2022. On note que le taux actuel d'IS appliqué qui est de 8, 75% passera à 15% et qu'il n'est pas prévu de contribution à la solidarité pour les sociétés CFC. Lire aussi| Le Projet de loi de finances 2021 approuvé par le Conseil de gouvernement On apprend aussi que le département de Mohamed Benchaâboun envisage aussi de réintroduire au titre de l'exercice 2021 la contribution sociale de solidarité sur les bénéfices et les revenus. Toutefois, les sociétés de services bénéficiant du régime fiscal prévu pour CFC en sont exclues. L'Economiste conclut en faisant remarquer que cette mise en conformité du régime fiscal de CFC aux standards internationaux n'est pas forcément une bonne nouvelle pour l'offre Maroc dont l'attractivité fiscale est l'un des principaux atouts.

«Reste à évaluer l'impact des nouveautés sur CFC», écrit le quotidien, rappelant que CFC a bâti son attractivité en partie sur les avantages fiscaux accordés aux entreprises qui décident de s'y implanter. «Difficile, cependant, d'affirmer dès à présent que les autres avantages comme la conciergerie de luxe ou le service VTC (voiture de transport avec chauffeur) sont suffisantes pour renforcer l'attractivité d'un chantier économique et financier aussi gigantesque que CFC», conclut Aujourd'hui Le Maroc. Selon Aujourd'hui Le Maroc, il s'agit de nouvelles mesures destinées à répondre aux remarques de l'Union européenne, mais également à celles de l'OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques), qui est une organisation internationale d'études économiques, dont les pays membres ont en commun un système de gouvernement démocratique et une économie de marché. Le journal explique que le maintien par l'UE du royaume dans la liste grise en février dernier avait été expliqué par le processus d'examen engagé par l'OCDE.

July 31, 2024, 3:21 am