Et puis, j'aime me surprendre. Donc varier les disciplines, c'est un bon moyen de me découvrir et de compléter le puzzle de ma petite personne. Quant au genre de spectacles et de rôles, on m'a en fait souvent proposé les « rôles d'arabe ». Ce qui, d'une part, réduit quand même pas mal les opportunités, et d'autre part, surtout pour le cinéma, reviendrait souvent à devoir prendre en charge des rôles que je juge stigmatisants. Il m'est donc arrivé, plusieurs fois, de décliner parce que plutôt que d'alimenter des clichés, je considère que ma responsabilité en tant qu'artiste sur les sujets de la minorité, de l'altérité, serait de bousculer les codes afin de faire évoluer les mentalités. Se mettre un peu au diapason de notre société composée d'une joyeuse mixité, un jour, peut-être, présente sur les scènes de théâtre sans qu'il s'agisse pour autant d'un spectacle sur le thème de l'immigration, par exemple. Ce qui est malheureux, et je le sais bien, c'est qu'il y aura toujours « une autre arabe » pour accepter de jouer ces rôles, mais c'est ma ligne de conduite.

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La pièce a d'ailleurs contribué à construire la légende de l'Ange de Kobane à qui l'on attribue plus d'une centaine de morts. Que l'histoire soit vraie, ou pas, ou presque, « Mon Ange » raconte l'histoire de toutes ses femmes prises dans un conflit et qui se sont levées pour se battre, pour défendre leur ville, leurs droits, leur liberté. La scénographie de Cécile Balate qui évoque le travail de l'artiste plasticien Christian Boltanski (décédé en 2021) fait cohabiter l'obscur et la lumière, comme les doutes et les convictions de Rehana, dans un environnement sonore abstrait signé Pierrick Drochmans. Seule en scène, Morgiane El Boubsi est impressionnante de vérité et de justesse. La comédienne habite son personnage, occupe le plateau et porte ce récit riche, dense, direct avec une force qui prend aux tripes. Elle est Rehana. Didier Béclard « Mon Ange » de Henry Naylor, mise en scène de Jeanne Kacenelenbogen, avec Morgiane El Boubsi, jusqu'au 23 avril au Théâtre Le Public à Bruxelles, 0800.

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Qui l'amènera à devenir une guerrière ainsi que le souhaitait tant son père, l'homme pour lequel elle refusera de fuir son pays. Un voyage qui fait froid dans le dos mais essentiel pour comprendre ce conflit de l'intérieur. A ne surtout pas manquer! # écrit le 14/01/18, a vu Mon ange, Théâtre Tristan Bernard Paris avec kiki Inscrit Il y a 14 ans 13 critiques -Enthousiasmé 9/10 j ai été enthousiasmé par le personnage dans ce monde de brutes. La mise en scène et la narration de l actrice m ont permis d apprécier le sujet difficile. Bravooo a cette actrice. # écrit le 31/12/17, a vu Mon ange, Théâtre Tristan Bernard Paris avec sonia Inscrite Il y a 14 ans 9 critiques -Bravo 9/10 Lina est exceptionnelle! # écrit le 31/12/17, a vu Mon ange, Théâtre Tristan Bernard Paris avec pivoila Inscrite Il y a 15 ans 1229 critiques 45 -Intense 8/10 Belle interprétation de Lina El Arabi mise en valeur par une superbe scénographie; les bruitages sonores (peut-être un peu trop forts) intensifient intelligemment la violence du récit.

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# écrit le 06/08/18, a vu Mon ange, Théâtre Tristan Bernard Paris avec jomaks Inscrit Il y a 6 ans 24 critiques -Incroyable! 10/10 Une mise en scène magnifique, une actrice incroyable, une pièce qui nous transcende # écrit le 13/03/18 -Explosif! 10/10 Lina El Arabi incarne à merveille tous les personnages gravitant autour de Rehana, l'ange de son père, qui l'initie au tir. Lorsque Daech débarque, cette jeune kurde devient l'étendard de la rébellion. Une "histoire" d'Henry Naylor brûlante d'actualité. # écrit le 20/02/18, a vu Mon ange, Théâtre Tristan Bernard Paris avec nactalia Inscrite Il y a 15 ans 824 critiques 39 -Incroyable performance 10/10 La jeune Lina el Arabi est absolument fabuleuse et fascinante dans ce rôle difficile d'une jeune Kurde pacifiste que l'arrivée de Daech va amener à se transformer malgré elle. Incarnant tous les personnages qu'elle croise sur sa route d'abord paisible de jeune femme idéaliste puis plus chaotique de victime de guerre, elle nous entraîne au coeur de l'horreur de cette guerre contre l'Etat Islamique.

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« Étrange, d'habitude, c'est l'inverse », lui fait remarquer un passeur. Commence alors un périple qui précipitera la jeune Syrienne dans une guerre implacable et ébranlera chacun de ses idéaux. Plongée dans l'enfer de la barbarie, elle n'aura d'autre choix que de prôner la paix une arme à la main. Elle qui ne tirait jadis que maladroitement sur des canettes d'Orangina deviendra lors du siège de Kobané en 2014 la « snipeuse aux cent victimes », véritable symbole de la résistance. Mais chaque vie qu'elle ôtera, chaque balle qu'elle tirera, transpercera son cœur un peu plus: peu importe, au fond, si elle doit mourir au combat. Voilà déjà des mois qu'elle a arrêté de vivre. Mon Ange est inspiré d'une histoire vraie. Bien qu'on ne sache pas grand-chose de Rehana, « l'Ange de Kobané », une véritable légende s'est construite autour d'elle – une légende renforcée encore par le récit d'Henry Naylor. La plume de l'auteur britannique, savamment rendue par la traductrice Adélaïde Pralon, parvient à faire cohabiter les mots les plus durs avec les mots les plus beaux, la violence d'une guerre effroyable avec la poésie des convictions de Rehana.

C'est Un Ange Mais Assez Turbulent Au Théâtre

« Mon Ange » est de ceux-là.

« J'ai encore un souvenir très précis de la manière dont Mnouchkine mettait en scène ces héroïnes tragiques. Je revois le sang, la force de ces femmes, la violence de Clytemnestre, et l'intelligence du regard porté sur cette violence et sur ces destins, se souvient-elle. Et puis, tout simplement, c'était une femme qui mettait en scène, ce qui a beaucoup compté dans le fait que je me dise que c'était possible pour moi aussi, et même de passer à l'écriture. » Ce lien entre les deux, les femmes et le théâtre, ne s'est jamais dénoué. Il vous reste 66. 03% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés. Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois Ce message s'affichera sur l'autre appareil. Découvrir les offres multicomptes Parce qu'une autre personne (ou vous) est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette). Comment ne plus voir ce message? En cliquant sur « » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte.

July 31, 2024, 4:35 am