Ce n'était plus un secret que l'Etat-Major souhaitait changer l'imprimé du camouflage « woodlan ». La réflexion fait son chemin et l'analyse est toujours en cours. « La coupe et la fonctionnalité, ainsi que l'impression de camouflage, vont changer et s'adapter aux développements des motifs de camouflage (Multicam) de nos partenaires stratégiques », précise la DGMR. La tenue de combat « multicam » est déjà portée par les Forces Spéciales belges, qui se l'ont approprié durant l'opération Valiant Phoenix en Irak afin de s'harmoniser avec les Forces Spéciales de la coalition contre Daesh afin d'éviter les tirs fratricides. Les treillis ne changeront pas avant fin 2021 car la procédure n'a toujours pas débuté, a indiqué la DGMR. En plus de l'arrivée de nouveaux matériels, l'armée belge va changer également de « look ». Le renouvellement est à tous les niveaux.

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Il possède ainsi un "badge" qui devient visible à l'infrarouge, ce qui permet aux militaires belges de se reconnaitre facilement la nuit sans être vus par d'autres. Ce badge peut d'ailleurs être enlevé et remplacé par un autre, moins visible. L'uniforme se veut aussi "durable", en évitant autant que possible des finitions chimiques et des membranes. Un accord a été conclu entre la Défense et ses fournisseurs pour collecter les tenues Woodland actuellement utilisées, les traiter de manière écologique et leur donner une seconde vie. La distribution des nouvelles tenues et accessoires débutera en novembre et s'étendra sur dix semaines, à raison de 500 par jour et par quartier, de manière à équiper 25. 000 personnes durant cette période, a expliqué l'un des responsables des achats à la Défense, le colonel Geert Bouchez. La volonté de la Défense est d'avoir une "transition courte". Durant les quinze ans du contrat, l'offre de base sera complétée par des vêtements et des équipements supplémentaires dont un équipement de protection contre les menaces CBRN (chimique, bactériologique, radioactif, nucléaire), a encore précisé le colonel Bouchez.

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Le programme BDCS sera donc implémenté de manière progressive, au travers des boucles successives de développement et d'approvisionnement. Un partenariat solide autour de la R&D est dès lors essentiel pour la Défense, car il doit permettre à l'intégrateur d'anticiper le besoin et de s'adapter rapidement aux nouvelles tendances. Cette capacité devra de préférence être ancrée sur le territoire belge. BDCS comprend a priori trois axes. Hormis les vêtements, il s'agira de remplacer les équipements de protection balistique (casques et gilets de combat par exemple) et les effets et matériaux spécialisés, telles que les tenues NRBC. De ces trois axes découlera un système multicouche modulaire composé de cinq familles de vêtements et de protections. Leur complémentarité doit permettre au soldat d'être parfaitement équipé, quels que soient les environnements et conditions climatiques dans lesquels il est projeté. Enfin, la Défense n'exclut pas l'abandon du camouflage « Jigsaw », dont la première version remonte aux années 50.

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Leur nouvelle tenue de combat, dite Multicam, a été présentée vendredi à l'École royale militaire, à Bruxelles. C'est le consortium SSC (Sioen, Seyntex, Crye Precision) qui avait remporté le marché de 15 ans, portant sur un budget total de 410 millions d'euros. Ce vêtement opérationnel se compose de plusieurs couches (multicouches) où toutes les pièces sont complémentaires et intégrées de façon à garantir une protection adaptée aux soldats masculins et féminins (la morphologie des femmes a été prise en compte dès la conception). Cette panoplie comprend des sous-vêtements, des treillis et des protections supplémentaires différents, selon les conditions climatiques rencontrées sur les différents théâtres d'opérations.

Cordialement Lorenzo _________________ 1er Génie Toujours Brave Recherche tout sur le 1er régiment du Génie Contenu sponsorisé Les tenues et équipements du soldat belge

July 31, 2024, 2:01 am