Ainsi, selon lui, Dieu récompense mal les fidèles. En face du cynisme du libertin on observe la constance du Pauvre. Certains moyens sont utilisés pour persuader ¤ Lexique pour attendrir, susciter compassion: « pauvre, grande nécessité, un morceau pain, Hélas! » ¤ Modalisateurs « je vous assure que, j'aime mieux » montrent discrètement le manque de conviction. ¤ Constance: le ton humble et digne. De plus, il ne répond jamais moqueries, n'agresse jamais et traite toujours Dom Juan avec respect. Donc Dom Juan se sert du dialogue pour conduire une démonstration logique C/ Crescendo vers le sacrilège A quel moment passe-t-on au sacrilège? C'est lors de la demande de blasphémer. -Figure de la tentation satanique D'abord, les formules conditionnelles: « pourvu que tu veuilles jurer, si tu jures ». – Puis, à travers les injonctions pressantes sont utilisées: « il faut jurer, jure donc ». Ensuite, Sganarelle redouble les injonctions de son maître.. Les choix de mise en scène sont ici déterminants pour souligner la cruauté d'un tel jeu blasphématoire.

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DOM JUAN. - Eh bien! SGANARELLE. - Je veux savoir un peu vos pensées à fond. Est-il possible que vous ne croyiez point du tout au Ciel? DOM JUAN. - Laissons cela. SGANARELLE. - C'est-à-dire que non. Et à l'Enfer? DOM JUAN. - Eh. SGANARELLE. - Tout de même. Et au diable, s'il vous plaît? DOM JUAN. - Oui, oui. SGANARELLE. - Aussi peu. Ne croyez-vous point l'autre vie? DOM JUAN. - Ah, ah, ah. SGANARELLE. - Voilà un homme que j'aurai bien de la peine à convertir. Et dites-moi un peu, encore faut-il croire quelque chose. Qu'est ce que vous croyez? DOM JUAN. - Ce que je crois? SGANARELLE. - Oui. DOM JUAN. - Je crois que deux et deux sont quatre, Sganarelle, et que quatre et quatre sont huit. SGANARELLE. - La belle croyance, que voilà 12! Votre religion, à ce que je vois, est donc l'arithmétique? Il faut avouer qu'il se met d'étranges folies dans la tête des hommes, et que pour avoir bien étudié, on en est bien moins sage le plus souvent. Pour moi, Monsieur, je n'ai point étudié comme vous, Dieu merci, et personne ne saurait se vanter de m'avoir jamais rien appris; mais avec mon petit sens, mon petit jugement, je vois les choses mieux que tous les livres, et je comprends fort bien que ce monde que nous voyons, n'est pas un champignon qui soit venu tout seul en une nuit.

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SGANARELLE. - Je vous dis que la statue... - Eh bien, la statue? Je t'assomme si tu ne parles. - La statue m'a fait signe. - La peste le coquin. - Elle m'a fait signe, vous dis-je, il n'est rien de plus vrai. Allez-vous-en lui parler vous-même pour voir; peut-être... - Viens, maraud, viens, je te veux bien faire toucher au doigt ta poltronnerie, prends garde. Le seigneur Commandeur voudrait-il venir souper avec moi? La statue baisse encore la tête. - Je ne voudrais pas en tenir dix pistoles. Eh bien, Monsieur? DOM JUAN. - Allons, sortons d'ici. - Voilà de mes esprits forts qui ne veulent rien croire.

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DEVELOPPEMENT 2 2. 1. Une scène d'exposition 2 2. Un éloge du tabac ambigu 2 2. 2. Une scène pour exposer la situation 3 2. 3. Le portrait de Don Juan 4 2. L'inscription de la pièce dans une philosophie 5 2. Libertinage et matérialisme 5 2. L'imitation du valet 5 2. La critique implicite de la religion 6 3. Conclusion 6 Introduction Le texte présenté est une partie de la scène d'exposition 3Éme fr 2373 mots | 10 pages et du mouvement. Dom Juan, jeune noble vivant en Sicile accompagné de son fidèle valet Sganarelle, accumule les conquêtes amoureuses, séduisant les jeunes filles nobles et les servantes avec le même succès. Seule la séduction l'intéresse et les jeunes femmes sont bafouées et déshonorées après que le beau seigneur en a décidé. Mais l'une d'entre elles, Done Elvire, va lui donner bien du fil à retordre avec, entre autres, la venue de ses deux frères en Sicile pour trouver Dom Juan et le punir de l'affront

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- Voici la statue du Commandeur. - Parbleu, le voilà bon avec son habit d'empereur romain. - Ma foi, Monsieur, voilà qui est bien fait. Il semble qu'il est en vie, et qu'il s'en va parler. Il jette des regards sur nous qui me feraient peur si j'étais tout seul, et je pense qu'il ne prend pas plaisir de nous voir. - Il aurait tort, et ce serait mal recevoir l'honneur que je lui fais. Demande-lui s'il veut venir souper avec moi. - C'est une chose dont il n'a pas besoin, je crois. - Demande-lui, te dis-je. - Vous moquez-vous? Ce serait être fou que d'aller parler à une statue. - Fais ce que je te dis. - Quelle bizarrerie! Seigneur Commandeur... je ris de ma sottise, mais c'est mon maître qui me la fait faire. Seigneur Commandeur, mon maître Dom Juan vous demande si vous voulez lui faire l'honneur de venir souper avec lui. (La statue baisse la tête. ) Ha! DOM JUAN. - Qu'est-ce? qu'as-tu, dis donc, veux-tu parler? SGANARELLE fait le même signe que lui a fait la statue et baisse la tête. - La statue... - Eh bien, que veux-tu dire, traître?

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Je veux frapper des mains, hausser le bras, lever les yeux au ciel, baisser la tête, remuer les pieds, aller à droit, à gauche, en avant, en arrière, tourner... Il se laisse tomber en tournant. DOM JUAN. - Bon, voilà ton raisonnement qui a le nez cassé. SGANARELLE. - Morbleu, je suis bien sot de m'amuser à raisonner avec vous. Croyez ce que vous voudrez, il m'importe bien que vous soyez damné. DOM JUAN. - Mais tout en raisonnant, je crois que nous sommes égarés? Appelle un peu cet homme que voilà là-bas pour lui demander le chemin. SGANARELLE. - Holà ho, l'homme, ho, mon compère, ho l'ami, un petit mot, s'il vous plaît. imprimer en PDF - Télécharger en PDF Ces fonctionnalités sont réservées aux abonnés Déjà abonné, Je suis abonné(e) – Voir un exemple Je m'abonne Ces documents sont à votre disposition pour un usage privé. Si vous souhaitez utiliser des contenus, vous devez prendre contact avec la structure ou l'auteur qui a mis à disposition le document pour en vérifier les conditions d'utilisation.

Dom Juan - Acte II, Scène 3 Lyrics DOM JUAN, SGANARELLE, PIERROT, CHARLOTTE. PIERROT, se mettant entre-deux et poussant Dom Juan. - Tout doucement, Monsieur, tenez-vous, s'il vous plaît, vous vous échauffez trop, et vous pourriez gagner la purésie. DOM JUAN, repoussant rudement Pierrot. - Qui m'amène cet impertinent? PIERROT. - Je vous dis qu'ou vous tegniez, et qu'ou ne caressiais point nos accordées. DOM JUAN continue de le repousser. - Ah, que de bruit! PIERROT. - Jerniquenne, ce n'est pas comme ça qu'il faut pousser les gens. CHARLOTTE, prenant Pierrot par le bras. - Et laisse-le faire aussi, Piarrot. PIERROT. - Quement, que je le laisse faire. Je ne veux pas, moi. DOM JUAN. - Ah. - Testiguenne, parce qu'ous êtes Monsieu, ous viendrez caresser nos femmes à note barbe, allez-v's-en caresser les vôtres. - Heu? PIERROT. - Heu. (Dom Juan lui donne un soufflet. ) Testigué ne me frappez pas. (Autre soufflet. ) Oh, jernigué, (Autre soufflet. ) Ventrequé, (Autre soufflet. ) Palsanqué, Morquenne, ça n'est pas bian de battre les gens, et ce n'est pas là la récompense de v's avoir sauvé d'estre nayé.

July 31, 2024, 12:17 am