janv. 22 Le roman de Sorj Chalandon, Le quatrième mur porte un titre qui d'emblée précise l'un des thèmes majeurs du roman: la vie est-elle un songe? quelle est la frontière qui sépare nos rêves de la réalité; En effet, le quatrième mur c'est celui qui au départ sépare les comédiens de la salle lors de la représentation théâtrale mais à la fin du récit, c'est celui qui "protège les vivants " (p 326) et c'est celui que franchit le personnage principal, Georges au moment de choisir de mourir. Ce roman nous emporte, en compagnie de quelques personnages attachants comme Georges, son ami Samuel, son guide Marwan, au coeur d'une guerre terrible qui fait rage au Liban et en Palestine; le romancier nous montre jusqu'où la guerre emporte les hommes et comment elle les transforme: il est alors des régions d'où l'on ne revient jamais.... Le roman se présente le plus souvent sous la forme d'un récit chronologique: l'histoire de Georges le héros, sa rencontre avec Aurore sa femme, la naissance de sa fille, son projet de mise en scène d'Antigone à Beyrouth pour accomplir les dernières volontés d'un ami gravement malade et son arrivée au Liban, ses découvertes de la réalité de cette guerre, des massacres des camps palestiniens de Sabra et Chatila, de sa blessure, de son retour à Paris et de sa décision de repartir mourir à Tripoli.

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Commentaire de texte: Le quatrième mur de Sorj Chalandon. Recherche parmi 272 000+ dissertations Par • 17 Mars 2019 • Commentaire de texte • 1 658 Mots (7 Pages) • 2 935 Vues Page 1 sur 7 Lecture analytique corrigée – Le Quatrième mur de Sorj Chalandon Sorj Chalandon est journaliste (Libération, Le Canard enchaîné). Il a été reporter de guerre durant vingt ans. Il est originaire du Liban. Ce livre a mûri en lui longtemps. Sorj met en scène Georges, son alter ego, son deuxième prénom. Sam demande à Georges de mettre en scène Antigone à Beyrouth et de prendre les acteurs dans chacun des camps. L'idée est non de faire la paix mais de faire taire la guerre durant deux heures. Comme Georges, Sorj Chalandon est entré dans le camp de Chatila, en septembre 1982. « Notre rôle à nous, c'est de recueillir les larmes des autres et de ne pas laisser couler les siennes ». En créant Georges, il peut charger ce personnage de retourner à Chatila à sa place. A la différence de Georges, Sorj Chalandon a choisi de retourner à la paix, auprès de sa femme et de sa petite fille.

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Explication du titre [] Le « quatrième mur » est un terme qui désigne, au théâtre, le « mur » invisible que se construit inconsciemment l'acteur qui joue entre la scène et le public, et qui le protège. Il maintient l'illusion théâtrale, et l'acteur brise ainsi le quatrième mur et l'illusion théâtrale lorsqu'il s'adresse au public. Dans le roman de Sorj Chalandon, le personnage, Georges, s'enferme peu à peu dans la guerre (il n'arrivera pas à sortir de la guerre et à reprendre sa vie en paix), il est fasciné par elle (d'où une description parfois poétique des horreurs de la guerre). Le personnage se construit lui-même son quatrième mur, qui le protège de la peur de la mort tout en l'enfermant dans sa folie. Ce n'est qu'à la fin du roman que George parviendra à briser le quatrième mur et ainsi se soustraire à l'enfermement de la guerre, par le seul moyen possible: la mort. Selon l'auteur, le titre du livre est également une façon d'annoncer l'impossibilité de ce projet de pièce de théâtre en pleine guerre.

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Hélas, la guerre bien vite reprend ses droits. Lorsque Georges retourne au Liban pour les dernières répétitions, il débarque au milieu des massacres de Sabra et de Chatila. Chatila où vit précisément Imane, son Antigone palestinienne. On avait vu précédemment Sorj Chalandon dérouler ses histoires dans les rues de Belfast sur fond de guerre civile irlandaise avec Mon traître et Retour à Killybegs. Avec ce magnifique roman libanais, il s'affirme décidément comme un écrivain du front… de tous les fronts. Ses descriptions de Beyrouth en proie aux snippers et aux raids sont saisissantes. « Je suis entré dans le bâtiment par l'ouest de la ligne. Tout était saccagé et superbe. Pas de porte. Un trou dans la façade, enfoncée par un tir de roquette. L'enseigne pendait au-dessus du sol, retenue par des fils électriques. Trois murs seulement. Le quatrième avait été soufflé. Une explosion avait arraché le toit. C'était une arène de plein ciel, un théâtre ouvert aux lions. Les balles pouvaient se frayer un chemin jusqu'au cœur des acteurs… ».

Tout ceux qui avaient à mourir sont morts. Ceux qui croyaient une chose et puis ceux qui croyaient le contraire-même ceux qui ne croyaient en rien et qui se sont trouvés rapidement pris par l'histoire sans rien y comprendre"...

July 6, 2024, 4:32 am